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Le Seigneur Des Poireaux
8 juin 2007

Toutes les bonnes choses ont une fin, le chapitre final!

CHAPITRE 6 : La forêt de
Lolderien.


Une fois le pont passé, les compagnons, accablés par le chagrin, sortir rapidement de la grotte. Ils traversèrent rapidement une petite plaine découverte et atteignirent en fin d’après midi le couvert de l’orée de la forêt de Lolderien. Ils n’avaient pour se repérer qu’une ancienne carte trouvée à la sortie du souterrain, un malheur n’arrivant jamais seul Glandalf, avait toujours le GPS lorsqu’il était tombé.  Le groupe avançait, insouciant du danger qui les entourait, car tout autour d’eux, des êtres étranges et discrets les observaient.
(Le dialogue suivant se révélant incompréhensible pour le commun des mortels, nous demandons à ceux-ci d’éviter les questions subtiles à base de «Mais qu’est-ce qui dit le monsieur papa ? »)

- Raaah mais arrêtes de bloquer ! cria l’elfe
- Chuuuut on va s’faire repérer ! Et puis je bloque pas je recharge mon Deagle… Et dis-moi-toi, qu’est-ce que tu fais avec un Famas ? T’es pu tireur d’élite ? s’étonna l’autre.
- Bah si mais un Famas est tout aussi précis qu’un Artic Warfare Magnum, ça fait du 900 mètres secondes et ça te transperce la queue d’une vache à 1800m… J’ai juste à mettre la lunette du Magnum, le passer en mode coup par coup et j’aurais un bon p’tit snip’.
- Mouais, n’empêche que je préfère mon awp (prononcer a-wape, autre nom du sniper), j’vais le placer là et attendre quelques chevreuils à shooter. Rien de mieux qu’un tir de snip’ bien placé dans la nuque d’une de ces bestioles.
- Tiens tu me le prêtes trois secondes que j’puisse utiliser la lunette, la mienne m’énerve, j’arrive pas à la foutre sur le Famas…
- Quoi, t’as vu un truc ? demanda-t-il, en scrutant les alentours
- Bah ch’ais pas mais j’pense bien avoir vu un truc bouger là bas, près de l’entrée de la forêt. Regardes par toi-même.
- A bah oui t’as raison ! On dirait un… euh, un… un groupe d’aventuriers ! Y’a un homme, euh non deux hommes. Trois nains… ah nan trois sortes de nain et un vrai nain.
- Ah ouais. Regardes on dirait qu’ils galèrent sur une carte, ils se bastonnent carrément entre eux ! Ahaha quelle bande de débiles !
- Raah, gueule pas comme ça ! On va s’approcher et leur tendre une embuscade, tu vas voir. »

Les deux elfes tireurs d’élite (issus de la famille des Thirâcoter, réputée pour leur soi-disante précision) s’approchèrent de la compagnie avec une grande discrétion (meilleure que leur précédente discussion, assurément). Arrivés à l’orée de la forêt, où étaient déjà rentrés les aventuriers, ils s’arrêtèrent afin de monter une stratégie pleine de mots compliqués :

- Bon, moi je rush là bas, j’prend Deagle et tu me couvre de ce côté, dit-il en effectuant de grands moulinets avec ses bras d’une façon tellement aléatoire que son coéquipier songeât à faire une incantation au dieu Sah Mü,
-Tu tempo ici, reprit-il, et dès que j’te fais signe tu rush du côté opposé où je serais, mais prend du gros calibre sur ce coup, rah mince t’as oublié ta M4.
- Nan j’économise j’ai pris la MP5-Navy ! Même si c’est allemand ça tir pas trop mal, mais c’est vrai que ça vaut pas un AK-47.
- Ouais bon on s’en fiche de tes propos racistes là… T’as compris ce que j’ai dis ?!
- Oui oui t’en fais pas, j’te couvre par là, toi tu vas là et dès que tu me fais signe je rush sur le côté opposé au tiens. Mais euh, on est que deux pour attraper 6 personnes ? Même si la plupart sont des nains y’a quand même deux hommes vachement bien armés… Regarde-les, ils ont des USP et le plus grand a même une M4 ! (il regardait l’armement de Grand-Plat avec des yeux luisants de peur).
- On dirait une poule qu’a trouvée un Glock 18mm… Allez viens, faut pas perdre de temps ! On est en infériorité numérique mais on a sûrement plus d’expérience ! Allez je lance la fumi, et on y va !

Clic, pfiouuuuuuu, toc toc toc toc, pffchhhiiiiii… (bruitage fait-maison de fumigène elfique, veuillez excuser le cruel manque de budget de cette scène.)
L’elfe dominant le duo parti comme prévu de son côté, l’autre exécutant ses ordres avec des yeux apeurés. Le groupe, ne comprenant absolument rien à ce qui pouvait se passer, fini par s’évanouir sous l’effet dévastateur de la fumigène elfique.
Manquant de peu le genou gauche de Jvëvomir, ainsi que l’avant-bras droit de Grand-Plat, le second elfe jeta son sniper et courru ligoter le groupe inconscient. La compagnie se reveilla quelques heures plus tard, laissant l’occasion aux elfes d’attaquer leur 14ème repas journalier.
Une fois la compagnie réveillée et les elfes rassasier, le groupe reprit son chemin à travers la forêt, les elfes étant sommés par la loi de présenter les prisonniers à leur reine avant de les massacrer gaiement. La compagnie aurait sans aucun doute apprécié la promenade s’ils n’avaient eu les mains liées et les yeux bandés.
Après plusieurs heures de marche, les elfes retirèrent les bandeaux de leurs captifs,  qui découvrirent alors ce que les elfes appelaient le plus fier mont de toutes les forêts de cette terre, mais qui, pour la compagnie, n’était qu’une vulgaire colline d’une altitude approchant celle de la tête d’un Babbit.
Cette cité, puisqu’il faut l’appeler ainsi, était la capitale de la Lolderien.
Ils gravirent rapidement la colline et pénétrèrent dans une cabane sordide que les elfes appelaient le palais de « l’Elément Lointains du Yack Somptueux et Enormement Elegant » (abrégé palais de l’ELYSEE par les feignants). Un serviteur annonçât alors :

- Sa majesté Galadrillette,  grande reine des elfes et des arbres indépendantistes.
Une sublime elfe apparut alors dans la cabane, sous les regards médusés des compagnons, elle prit place sur une élégante chaise de jardin en plastique.

- Pourquoi avez-vous tenté de nous attaquer aussi sauvagement ? demandât-elle d’un ton impérieux.
Les membres de la compagnie échangèrent des regards étonnés, ils ne se souvenaient pas d’avoir attaqué qui que se soit, en fait ils ne savaient même pas comment ils avaient pu se retrouver enchaînés les yeux bandés alors qu’ils consultaient simplement une carte à la fiabilité douteuse.
Grand-plat pris courageusement la parole et raconta les péripéties du groupe depuis son départ de Concombre, aidé par ses compagnons, ils parvinrent à convaincre la reine que non, ils n’étaient pas des terroristes. Ils y arrivèrent si bien que la reine, pour s’excuser leur fournis des chambres pour la nuit, des bateaux pour le départ sur le fleuve Kifëghlou et les convia à une cérémonie d’adieu.
Après une bonne nuit de repos sur des matelas gonflable infestés de puces, La compagnie se rendit sur les berges du Kifëghlou, où les attendais la reine et sa suite.
Pour nous excuser de la gêne occasionnée, permettez moi de vous offrir ces modestes présent, ils vont sûrement utiles dans la suite de votre quête.
Une procession d’elfe leur apporta les présents susnommés.

- Le bâtonnet magique de Pïhero Ghour'men.
- Le gantelet d'agilité de Deumingoch'.
- Le pot de fleur de Frangla mythairen.
- Les baskets de Charles Hazen’avoure.
- La prise de courant de Clahudi Fhr'Enssoi.
- Les 8 cuillères de la pieuvre pongiste.
- L'éponge runique de Sponht'Aix.
- Le pull à une manche du mendiant manchot de Glargh.
- Le tuba du monstre du Loch Ness.
- La casserole sacrée de Jean Piehr'kof.
- Les oreilles en plastique de Mick'Aimahousse.
- Le bracelet en laine du cousin germain de Mïkhe Jaigueur.

Après avoir remercié moult fois la reine pour ses précieux cadeaux, La compagnie embarqua à bord des barques elfique, Le Kik’oulvit’ et la Brahsscou’lè. Après quelques heures de navigation, ils arrivèrent aux chutes de Plhoüf’ghlou. Ils accostèrent pour passer les chutes par un sentier, en portant les barques, mais après quelques minutes de marche, Vieilgodass fit s’arrêter le groupe, l’oreille aux aguets. Une mystérieuse litanie résonnait dans les sous bois. Ils virent alors surgirent à quelques mètres d’eux une troupe constituée de mystérieux guerriers coiffé d’affros. Grand-Plat, qui n’était pas né de la dernière pluie, reconnut les terribles créatures qui allaient devoir affronter.

- Ce sont des guerriers Moumouth-Hai, une race créer par Saroulmann le magicien. Il a ressuscité les pires groupes des années 80 et les a soumis à sa volonté.
Les Moumouth-Haï entamèrent alors une terrible danse de guerre en clamant une incantation au dieu de la barbarie musicale.
- Dah’di ! Dah’di Kouhoule ! clamait les monstres.
Le groupe engageât alors un furieux combat, les moumouth’Haï, supérieur en  nombre, tuèrent Jvëvomir et emportèrent Merci et Pepin. Vieilgodass, Grand-Plat et Guili engagèrent une folle course poursuite, laissant Fredon et Sam seuls. Ceux-ci continuèrent donc leur périple vers les terres du maléfique Saumon.


FIN

- Ne restez pas là, cette histoire est terminée.
- Hey, mais c’est vachement brutale comme fin d’histoire !
- C’est normal, à l’origine il y’a une suite.
- Ah bon, bah salut.

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Commentaires
Le Seigneur Des Poireaux
  • Vous aimez Le Seigneur Des Anneaux? Vous aimez les trucs stupides? Vous aimez la pizza? Ca tombe bien, moi aussi. Alors préparez vous à vivre l'aventure la plus pathétique de toute l'histoire de la litterature...
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